BUDAPEST : 1956 – 2006

Même si les chars soviétiques n’occupent plus Budapest comme il y a cinquante ans, la récente révolte du peuple hongrois contre les mensonges du gouvernement démontre qu’un pays, membre de l’Union Européenne, peut, encore aujourd’hui, devoir lutter pour l’une des valeurs fondamentales de la démocratie : l’exigence de vérité. Le Premier Ministre hongrois a reconnu avoir « tout fait pour garder secret en fin de campagne électorale ce dont le pays avait vraiment besoin … Il est évident que nous avons menti tout au long des dix-huit derniers mois. Il est clair que ce que nous disions n’était pas vrai… » Une élection, acquise dans ces conditions, est un déni de démocratie car elle viole les droits de l’homme. Dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, l’Assemblée nationale française ne disait pas autre chose en rappelant que « … l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements … » Et l’article 14 de la Déclaration, toujours applicable, pose le principe qu’il appartient aux citoyens, « par eux-mêmes ou par leurs représentants » de « consentir librement » à l’impôt et « d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité … » Dans quelques mois, les Nogentais sélectionneront une nouvelle équipe municipale. Nous souhaitons tous que cette élection se déroule sur des bases incontestables : pour exercer librement et démocratiquement leur choix, les habitants auront besoin d’être informés de la véritable situation financière de leur commune et des raisons pour lesquelles leurs impôts locaux sont passés, en moyenne par habitant, de 423 euros en 2001 (dernière année de la mandature précédente) à 672 en 2006, soit une augmentation record de + 59 % ! Rappelons que la dernière augmentation d’impôts locaux - + 25 % au printemps 2004 – avait été précédée d’élections, régionale et cantonale, auxquelles se présentaient respectivement, la 1ère Adjointe au maire de l’époque, madame MONTCHAMP, et le maire, monsieur MARTIN. Pour ne pas handicaper leurs chances d’être élus, le maire et sa 1ère Adjointe ont alors préféré cacher aux Nogentais la vérité sur leur gestion et les comptes de la commune ; ils ne peuvent plaider l’ignorance puisque nous savons aujourd’hui qu’ils disposaient, dès le 30 novembre 2003, soit quatre mois avant ces élections, d’un diagnostic sans appel de la société Ernst & Young : leur gestion dispendieuse des affaires communales, depuis avril 2001 les obligeait à augmenter, de nouveau, brutalement les impôts, après une première hausse de 17% en 2002 ! Les prochaines élections municipales de Nogent vont donc revêtir une importance toute particulière : pour exercer leur choix, en pleine connaissance de cause, il appartiendra aux citoyennes et aux citoyens d’être vigilants et d’exiger de tous les candidats, quels qu’ils soient, un langage de vérité. Pour sa part, l’Alliance pour Nogent poursuivra, dans les mois qui viennent, son combat pour : - la TRANSPARENCE dans la gestion des affaires municipales, - la LOYAUTE envers les habitants et les contribuables auxquels il n’est plus tolérable de raconter des « histoires » sur les causes des hausses brutales d’impôts, - la VERITE sur la situation financière de la commune depuis 2001. TRANSPARENCE, LOYAUTE, VERITE Nogentais, vous qui partagez ces slogans. Rejoignez-nous dans ce combat. Les élus de l'Alliance pour Nogent